Vourey, village dauphinois, est situé comme un belvédère magnifique, face à la cluse de Voreppe. Ici, on n'a pas réussi à supprimer les saisons!Le panorama est grandiose. La commune s'étend sur deux ensembles géographiques distincts : au nord, une partie de son territoire appartient à l'unité physique que constitue le complexe des terrasses fluvio-glaciaires formant le seuil de rives; au sud, l'essentiel de la commune s'insère dans le grand coude de l'Isère qui se présente comme une plaine alluviale à la sortie de la cluse de Voreppe. Entre les deux éléments, la transition s'opère par un talus au pied duquel s'établit pour l'essentiel, l'habitat, bénéficiant là d'un site à l'abri des vents du Nord en même temps que d'un ensoleillement généreux face aux Alpes. Deux montagnes dominent : à gauche le massif de la Grande Sure dépendant de celui de la Chartreuse, à droite la partie septentrionale du Vercors dont l'extrémité est le Bec de l'Echaillon que contourne l'Isère. Ces deux massifs des préalpes sont forts pittoresques avec leurs parois vertigineuses couronnées de crètes dentelées et de forêts de sapins. L'habitat de Vourey est remarquable par son site. Que l'on en juge en le visitant! A son couchant, l'antique colline de Parménie, haut-lieu de l'histoire delphinale, nous guide toujours dans nos rêves. Enfin, il faut mentionner l'incomparable féérie des couchers de soleil en hiver, lorsque la Grande Sure, couverte de neige, est caressée par les derniers rayons de lumière. Les différents hameaux du village ont chacun leur charme particulier, selon la dominante: bosquets, prairies, champs, cultures fruitières. Les promenades champêtres sont variées. Qu'y a-t-il de plus reposant que la flânerie le long du «Ri d'Olon» sous les ombrages millénaires?   Ici, de l'amitié des habitants, au champ du coq, tout sonne vrai. Pour beaucoup, l'authenticité c'est cela !!!